LE PRESTIGE ET LE ZELE DU POUVOIR ; JOSEPH KABILA FACE A UN DILEMME( PAR POÈTE ROBERT KABEMBA)

La pression autour du rejet de la modification de la constitution n’est plus congolaise, elle est devenue internationale. Au début quand le Secrétaire d’état américain John Kerry avait demandé noir sur blanc à Kabila de respecter la constitution et de ne plus se faire candidat à sa propre succession, personne ne pouvait s’y attendre.
Face au prestige et au zèle du pouvoir, Kabila ne voulait pas accepter la position de l’administration américaine et a même fermé les yeux tout en oubliant que ses parrains d’hier sont devenus ses ennemis d’aujourd’hui. La raison est simple face à la misère du peuple congolais, les américains se sont rendus compte que l’élève Kabila qu’ils avaient placé au pouvoir, sans la volonté du peuple congolais n’a jamais gagné une élection présidentielle, il est impopulaire et incapable de diriger Congo-Kinshasa.
Les révélations faîtes par Hillary Clinton autour de ses incapacités, sont des signaux forts qui démontrent que l’administration Obama ne veut plus de Kabila. Pour cela, il a tout intérêt à prendre en considération les enjeux politiques de l’heure pour se retirer paisiblement du pouvoir sans aucune inquiétude et pourquoi pas demander à ce que sa sécurité et celle de sa famille soient assurées. Tout entêtement de sa part pourra avoir des conséquences néfastes sur son avenir. Kabila suivra t’il les conseils de Kerry, le patron de la diplomatie américaine ? La balle est dans son camp car ne pas suivre les recommandations américaines, l’entrainerait dans la boue au risque de subir le sort de Kadhafi ou de Laurent Gbabo.
Nous le recommandons de bien méditer sur le sort qui l’attend au cas où il retouchait la constitution congolaise. Qu’il se rappelle de la citation de John Kerry » il est encore jeune et peut faire autre chose à part la politique ». Ce langage est diplomatique et dit beaucoup pour dire que nous ne voulons plus de toi, laisses calmement le pouvoir que nous t’avions donné et occupes toi de tes affaires personnelles et tu ne seras pas inquiété »
La politique est un couteau à double tranchant, Kabila doit sauver sa peau et éviter les mauvais conseils que son entourage lui prodigue.

Kabila doit lire les signes du temps et pour quoi pas suivre les conseils d'autres chefs d’états africains comme le béninois Boni Yayi , le sénégalais Sally qui rejettent l’idée des révisions constitutionnelles

Poète Robert Kabemba
Membre et militant de l’Ecidé
Ecidé= Engagement pour la Citoyenneté et le Développement
Manchester/ Angleterre