ça chauffe à UNC

A peine portée sur fonts baptismaux, UNC ça chauffe : Kamerhe accusé d’usurpation du sigle

*Selon un groupe de la diaspora congolaise en Afrique du Sud, leur groupe créé en 2005 se voulait au départ un groupe de réflexion avant de commencer les démarches en 2010 pour se muer en parti politique. *Ils sont décidés à récupérer leur sigle auprès du groupe de Vital Kamerhe qui, selon eux, voudrait se servir de leur crédibilité et de leur leadership. *En Afrique du Sud, l’UNC aurait pour leader un certain Mumba Alsony alors que la lettre de protestation est signée par Roger Badibanga, son Secrétaire général.

Le parti politique de Vital Kamerhe, à peine porté sur fonts baptismaux, a déjà maille à partir avec un autre groupe de l’opposition composé des Congolais de la diaspora sud-africaine. Ils se disputent le sigle UNC (Union pour la nation congolaise). Selon une correspondance qui a atterri dans notre rédaction, le groupe de l’Afrique du Sud, dirigé par un certain Mumba Alsony, président du groupe et par Roger Badibanga, secrétaire général, aurait été créé au départ comme un groupe de réflexion.

Il était, apprend-on de la même source, en train de se transformer en parti politique dénommé « Union pour la Nation congolaise », UNC en sigle. Ils auraient commencé les démarches auprès du ministère de l’Intérieur en vue de faire enregistrer leur parti politique. Mais, selon les explications fournies dans la lettre en notre possession, le ministère de l’Intérieur leur aurait demandé de remplir la condition de représentativité de toutes les provinces dans la composition de leur directoire. Le temps de remplir cette condition, ils sont surpris d’apprendre la sortie d’un parti politique qui porte le même sigle que le leur. Ils sont donc décidés à ne pas laisser tomber.

A leur avis, Vital Kamerhe qui, au cours de ses nombreuses visites en Afrique du Sud, serait informé de l’existence de leur mouvement, se servirait de sa crédibilité et de son leadership pour asseoir son parti politique. Car, peut-on lire dans la lettre adressée aux Congolais : « Nous sommes convaincus que c’est à cause d’une vision de l’ère ainsi que de la bonne réputation de notre Leadership que les destructeurs de notre pays cherchent encore à se servir de notre peau pour gagner votre confiance. Nul ne peut ignorer les actes malsains des animateurs usurpateurs de cette dénomination sur notre sol. » On peut se demander pour quelle raison le groupe de Vital Kamerhe n’a pas voulu voir loin lorsqu’on sait qu’il existait déjà une « UN » de JP Bemba à laquelle le terme « congolaise » était sous-entendu.

Dans ses démarches de récupérer son sigle, le groupe de la diaspora congolaise de l’Afrique du Sud se dit prêt à démontrer que l’existence de leur parti politique est antérieure à celui de Vital Kamerhe. Car, déclarent-ils : « Depuis le 30 juin 2005, nous membres de la diaspora congolaise, vivant en République Sud-Africaine, avions décidé de créer un groupe de réflexion portant le nom de « Union pour la Nation congolaise » en sigle UNC ». Il poursuit : « … notre groupe est passé de la simple réflexion vers une action de rassemblement populaire, définissant son projet de société ainsi que ses statuts pour une lutte visant la conquête du pouvoir en République Démocratique du Congo, notre pays.

Ainsi, au début de l’an 2010, pendant que nous menions les démarches au niveau du Ministère de l’Intérieur de notre pays, l’une des conditions évoquées concernant la représentativité de toutes les provinces Nationales à la coordination de notre parti. Pendant que nos commissions constituaient une base à l’intérieur de chaque province, nous avons été saisis de la création et même d’un enregistrement précipité du parti à même dénomination, ayant à sa tête Mr KAMERHE Vital ; lequel aurait appris de nos actions durant ses multiples visites en Afrique du Sud ». Il se dit également prêt à toutes les démarches pour récupérer son sigle. C’est ce qu’il déclare dans sa lettre : « L’U.N.C est en action pour la revendication de ce qui lui est acquis : la dénomination ainsi que la population qu’on veut aveugler. Aussi, pour vous alerter sur le pire qui se cache derrière l’enregistrement de leur parti. L’Union pour Nation Congolaise, en sigle U.N.C n’a pas besoin des polémiques autour de ce sujet révélateur de son identité du débâtisseur. Par ailleurs, nous sommes ouverts à toutes confrontations et clarification tout en promettant d’exhiber les preuves sur la durée de notre parti et sur les raisons qui ont inhibé son enregistrement au Ministère de l’Intérieur ». Si au plan purement juridique, la cause est entendue dans la mesure où, le premier parti enregistré bénéficie de la loi du premier occupant, il reste sur le plan moral. Toutes les démarches que le groupe de l’Afrique du Sud va mener ne pourront pas leur ramener le sigle, mais au plan moral, dans la mesure où la classe politique a encore une morale à défendre, il y aura matière à s’inquiéter donc à dénoncer les usurpateurs.

Pour ce faire, le groupe de Badibanga devra démontrer qu’effectivement, Vital Kamerhe ou quelqu’un de son parti politique était informé sur l’existence de cette formation exactement avec le même sigle. Jusque-là, la lettre que le groupe de la diaspora de l’Afrique du Sud adresse aux Congolais ne dit pas à quel niveau les démarches ont déjà été lancées. Car, pour tel dossier, même si la presse a besoin d’être informée, elle n’est pas le lieu indiqué pour arbitrer ce conflit. Nous constatons également que la lettre est adressée aux Congolaises et aux Congolais en lieu et place d’organes habilités dans l’arbitrage de ce genre d’affaire. « A l’intention de la communauté congolaise démocratique vivant à l’intérieur comme à l’extérieur de la République démocratique du Congo », peut-on lire en introduction de cette lettre.

On suppose que ce n’est que le début de l’affaire et que le groupe de la diaspora de l’Afrique du Sud ne se contentera pas d’agiter l’opinion politique nationale. Dans l’opinion, on se pose également la question de savoir la finalité d’une telle démarche où la diaspora congolaise de la Rsa, bien qu’étant la première à utiliser le sigle, semble s’engager dans un combat d’arrière-garde. Heureusement que l’UNC/Afrique du Sud et l’UNC/Kamerhe se ressemblent dans leur appartenance à l’opposition et dans leurs prétentions exagérées, sinon, le groupe Vital Kamerhe, dans un syndrome généralisé, verrait vite derrière ces démêlées, la main noire qui chercherait à arrêter une fulgurance déclarée et jamais démontée.

Joachim Diana G.

Concerne : annonce officielle du secrétariat général de l’Union pour la Nation congolais, en sigle UNC

A l’intention de la communauté congolaise démocratique vivant à l’intérieur comme à l’extérieur de la République démocratique du Congo

Congolaises et Congolais, Combattantes et Combattants de l’ère du réveil national, Sœurs et Frères,

Nous, membres de l’Union pour la Nation Congolaise en sigle UNC du Président UMBA alsony, venons porter à notre intention que les loups, sont déguisés en brebis pour gagner la confiance de notre peuple en vue de plonger ce dernier encore une fois dans un enfer terrestre. Depuis le 30 juin 2005, nous membres de la diaspora congolaise, vivants en République Sud-Africaine, avions décidé de créer un groupe de réflexion portant le nom de « Union pour la Nation congolaise » en sigle UNC.

Vu les abus accrus dans la gestion de la chose publique en RD Congo, notre groupe est passé de la simple réflexion vers une action de rassemblement populaire, définissant son projet de société ainsi que ses statuts pour une lutte visant la conquête du pouvoir en République Démocratique du Congo, notre pays. Ainsi, au début de l’an 2010, pendant que nous menions les démarches au niveau du Ministère de l’Intérieur de notre pays, l’une des conditions évoquées concernant la représentativité de toutes les provinces Nationales à la coordination de notre parti. Pendant que nos commissions constituaient une base à l’intérieure> chaque province, nous avons été saisis de la création et même d’un enregistrement précipité du parti à même dénomination, ayant à sa tête Mr KAMERHE Vital ; lequel aurait appris de nos actions durant ses multiples visites en Afriques du Sud.

Nous sommes convaincus que c’est à cause ’une vision de l’ère ainsi que de la bonne réputation de notre Leadership que les destructeurs de notre, pays cherchent encore à se servir de notre peau pour gagner votre confiance. Nul ne peut ignorer les actes malsains des animateurs usurpateurs de cette dénomination sur notre sol. Le peuple congolais est informé que leur stratégie de division ne vise que la majorité tant pour les élections que pour le parlement et ce, pour un Congo toujours misérable. Comme diraient les sages. 1+1.1, aussi K+K=K. L’U.N.0 est en action pour la revendication de ce qui lui est acquis : la dénomination ainsi que la population qu’on veut aveugler. Aussi, pour vous alerter sur le pire qui se cache derrière l’enregistrement de leur parti. L’Union pour Nation Congolaise, en sigle U.N.0 n’a pas besoin des polémiques autour de ce sujet révélateur de son identité du débâtisseur. Par ailleurs, nous sommes ouverts à toutes confrontations et clarification tout en promettant d’exhiber les preuves sur la durée de notre parti et sur les raisons qu’ont inhibées son enregistrement au Ministère de l’intérieur.

Que vive le peuple de l’unité Nationale Que vive la République Démocratique du Congo Avec DIEU nous ferons des exploits.

Pour L’Union pour la Nation Congolaise,