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les News d'Afrique et du Monde

L'ARNAQUE ÉLECTORALE IL NE FAUT PAS L'ACCEPTER

4 Décembre 2011 , Rédigé par digimobile Publié dans #news

Le 30 juin 1966, messe d'action de grâce de l'indépendance,
Jour que Mobutu proclame Patrice E. Lumumba Héros National
Regarder Étienne Tshisekedi à côté de Litho derrière le 1er rang
 
DÉDICACE À
ÉTIENNE TSHISEKEDI
 
I.    NON À LA FALSIFICATION DU VOTE
 
Mes chers compatriotes,
Congolaises, Congolais,
 
    Au-delà de tout clivage idéologique d'un chacun de nous et par-delà la neutralité de ceux qui comme moi, "Djamba Yohé", regardent le Congo avec une limpide justesse d'équité et d'équidistance rationnelle, j'avoue, à la lumière de ce portrait que je fais de ma personne et des autres qui s'inscrivent dans le tableau de ma peinture cérébrale, que les élections du 28 novembre dernier portaient en elles-même le trophée de leur arnaque et le désaveu de leur tenue publique incivique.  QU'Ulysse eut fait un beau voyage et conquit la toison ou que Grand Kallé eut chanté "Indépendance chacha", ni l'un ni l'autre n'aurait été heureux comme électeur en République Démocratique du Congo, en 2011.  Ulysse ne se serait pas fait prier d'user de sa puissance Herculéenne pour corriger à plate-couture la Police Nationale et la Garde Républicaine congolaises qui tuent la population.  Grand Kallé, de ce régime ingrat inérdécien qui offense la dignité du peuple, par sa puissante voix des anges, aura par-delà ses oratorio montant vers le ciel, convoqué le Christ en le détachant de la Cour Suprême Dieu de le Père occupé à juger Lénine, Mao, Kroutchev, Franco, Hitler, Néron, Mobutu ... pour sauver la RDC des démons qui pullulent sa spatio-temporalité. 
 
    Il n'est nulle puissance de droit et de raison qui ne verrait en ce qui se passe au Congo la perversion de la vie malmenée par la rudesse des cœurs des pierres.  Euh !  Dans cette version-là, j'en ai entendu une de ces lamentations qui s'installent à demeure dans une âme, c'était "Desmond Tutu" qui me parlait en songe.  En somme, les élections de cette année, pour les Congolais étaient un rendez-vous du "Grand Jury" de la "Conférence Nationale Souveraine" étendue à toutes les bases sociales pour faire sentence contre la régie de la Commission qui dérive le Congo sur les rails de son destin voilà un cinquante ans et quelque poussière de plus de 365 jours au calendrier.  Effectivement, le Congolais, du 28 novembre 2011, chargé de colère est allé, une fois pour toute, briser les chaînes de sa détention d'esclaves, il a vu l'urne d'immersion de sa semence à la liberté et au progrès, le voilà, comme je l'ai vu hier en train de féconder cette cellule de sa renaissance par l'amour qu'il caresse de sa chère patrie et terre natale.
 
    Puissé-je faire des soliloques ?  Pourquoi pas "Djamba Yohé", mon amour ! ...  Tenons nous debout et éveillé "Évariste Mpwo", c'est par notre posture de refus de mensonge que nous allons faire échec au complot qui pervertit ce que d'histoire et du devenir, l'au-delà des confins de notre marche vers les perrons des cieux pérenne.  Ces jours qui nous approchent de la date du 6 décembre sont pleins de boucane lacrymogène qui mettent notre audace à l'épreuve.  Et quand la détermination d'excommunier ce régime flanche à peine sur l'estrade de la première marche, nous n'aurons de notre volonté d'ascension que les tendons d'Achille.  Tenons bon Freddy Mulongo, remonte l'horloge de Réveil FM pour que jamais sommeil ne nous drogue, il se passe des choses à la console de la CENI, choses par lesquelles nos pieds dans la Nation cèdent sous la terre avec notre souveraine indépendance persécutée et désossée sans répit.  Qu'il nous souvienne, chers tous, Congolaises et Congolais ce que nos manifestations au Congo et dans le monde ont promis et accompli en prélude des funérailles de ce régime que Thanatos invite aux enfers.  Demeurons ferme à notre serment et ne réprimons pas notre résolution d'émerger comme monte l'encens et son arôme dans les narines de Dieu.
 
    Attention, le silence de la CENI, même avec les bruits de ses scandales à listes provisoires trompe-l'œil, l'Éminence grise de la Confrérie de la fraude d'initiés à la Commission Électorale Nationale Indépendante ne dort pas, elle veille comme un renard qui imagine les mots pour dire au corbeau combien il est pour se saisir de son fromage.  Je veux autrement dire que la sérénité postiche qu'affiche la CENI est langage du silence.  Ah Ah, me revoici répétant la silenciosité que j'ai prononcé par ma plume phonétisant les paroles orthophoniques en langage alphabétique de communication sociale.  Évidemment, qui dira mieux ! ...  On nous parle au subconscient par les fréquences extra-sensorielles pour suggérer à notre sommeil parapsychologique une légitimité falsifiée des élections par ceux qui endomorphisent l'âme, l'être, l'étant et l'état.  Que dire de plus, sinon que l'on nous ponctionne une dopamine psychédélique, c'est notre existence citoyenne et patriotique que l'on enivre contre sa propre destinée naturelle.  Demandez cela à Husserl, à Durkheim, à Malula,  ils vous répondront mieux que moi.
 
II.    NUL N'EST DUPE
 
Mes chers compatriotes,
Congolaises, Congolais,
 
    Nul n'est dupe à l'étape où nous sommes au sujet de l'interprétation des résultats électoraux que l'on nous déverse à compte goûte mais avec l'intention avouée de nous convaincre par lavage de cerveau.  Le Président "Joseph Kabila" a été sanctionné par le peuple.  Pas une seule congolaise et pas un seul congolais de la majorité consensuelle ne s'est perverti pour débaucher son serment.  Le Président et le gouvernement sortant sont conspués, le Congolais en ont marre et leur pays est arrivé à la lisière dernière de la perversion de son peuple.  Le Congo, à l'instant, est immobilisé contre toute marche forcée vers un itinéraire qui n'est pas le sien, il refuse l'intrigue des plans de l'étranger et réaffirme, comme le 30 juin 1960, ses principes de personnalité autonome pour exister sans entremise d'ingérence et d'inférence que ne suscite pas sa conscience.
 
    Cette voix congolaise qui s'exprime comme moi, "Djamba Yohé" est universelle maintenant.  Elle est aussi impersonnelle quand ce n'est pas un Congolais de cher et de sang qui me la communique en face à face.  Celle que j'entends à l'instant me vient de Montréal, je ne l'ai pas quêtée, mais elle a épousé mon courriel pour se trouver un canal de diffusion :
 
    Chers Compatriotes,
    Peuple Congolais, levons-nous !
    Peuple Congolais, demeurons-Vigilants !
    L'avenir du Congo n'est pas entre les mains,
    Les mains des Ambassadeurs Occidentaux accrédités au Congo,
    L'avenir du Congo n'est pas à Paris,
    L'avenir du Congo n'est pas en Belgique,
    L'avenir du Congo n'est pas à Washington,
    L'avenir du Congo n'est pas à Londres.
    L'avenir du Congo est pleinement entre nos  mains des Congolais,
 
        Levons-nous et verticalement sans décliner
        Débout Congolais maintenant,
        Et Debout vraiment avec le plus bel élan.
        Car c'est aujourd'hui ou jamais,
        Le train de l'histoire est en passe ;
        Encore un peu, la locomotive du devenir nous échappe,
        Notre victoire, la victoire du peuple est sur les rampes,
        Cette victoire limpide est en train d'être volée,
        Regardons autour de nous,
 
    Fini la confiance en la régie de la CENI,
    Sortons de la torpeur de la distraction,
    Ce n'est pas l'étranger qui est Magistrat chez nous,
    Ses propos sont déclarations d'Outre-tombe, vaines et caduques,
    Ngoie Mulunda aviolé notre confiance, 
    Horreur et damnation  à l'immonde CENI,
    Suivons l'exemple de nos Pères de l'Indépendance;
    Suivons l'exemple de ces Congolaises qui défient les hordes,
    Ces assassins aux étiquettes multiples dans l'Est rdécien
    Écrivons une page nouvelle à notre histoire avec l'encre de notre esprit.
    Debout Congolais!
    Libérons le pays!
    Source : Maître René, Montréal,
    Communauté Catholique Congolaise/Québec.
 
    Que dire de cette vérité qui ne se dément pas et qui libère son râle-le-bol comme une biche éplorée à la recherche de son faon disparu dans la nuit brune ?  C'est dans le jour hélas que l'on a décidé d'égarer le Congolais en pleine lumière.  Diogène n'était pas aussi fou quand il cherchait un homme perdu avec la lampe pendant la journée, il a vu à distance ce qui était pour arriver dans les chambres du temps.  Et nous voici devant cette prophétie annoncée par les Hellènes comme si nous étions de leurs postérités ascendantes lointaines.
 
    Passons de ce tableau d'un lyrisme poignant patriotiquement à la virulence de l'État d'urgence qui surchauffe les esprit de la RDC par l'imposture d'une sentence qui chasse le naturel dans sa véridiction incarnée.  "Joseph Kabila a perdu", il emporte avec lui dans son décès politique, son syndicat et ses Édiles Kamerhe, Kengo Wa Dondo et tous le Cortège de sa Cour.  La chute de Joseph Kabila provient du verdict populaire qui a condamné son régime de malfaisance généralisée.  Dans les chefs d'accusation retenus contre lui, il ressort ces inculpations :
  1. Convocation tardive des élections et improvisation du processus d'enrôlement ;
  2. Propagande électorale faite avec les moyens du trésor publique ;
  3. Usage excessif de la puissance publique de l'État pour intimider la population qui manifeste et fait campagne pour une autre famille politique que la sienne ;
  4. Abus des biens sociaux par le détournement des fonds des recette publiques pour couvrir ses dépenses électorales ;
  5. Blocage d'accès des candidats aux moyens de communications sociales pour les empêcher de faire campagne au palier de la candidature postulée ;
  6. Répressions dans le bain de sang des manifestations et criminalité de la Force Publique, Police Nationale et Armée comprises ;
  7. Instauration généralisée de l'insécurité durant toute la période de la campagne électorale pour obliger, par l'obstruction des libertés, les autres candidats à ne point émerger ...
    L'évidence de cette conjuration anti-peuple et anti-candidats a plusieurs ramifications dans l'Administration institutionnelle.  C'est cela qui explique l'échec de "Joseph Kabila" à être voté.  C'est aussi cette vérité qui fait que nul n'est dupe par rapport aux manœuvres qui tentent de faire couronner Joseph Kabila comme le gagnant de ces élections truquée et frauduleuse.  En fait, ce qui appert comme explication ultime au rejet que la population a fait de la personne de "Joseph Kabila", ce sont ses compromissions.  Par ses dérives de délinquance et de psychose d'État, le peuple l'a sanctionné pour ne plus le revoir au sommet de la République, lequel sommet lui est arrivé entre les mains par un autre intrigante stratagème de ses saisir du pouvoir à la Pyrrhus avec l'aide des mercenaires déversés dans la Cour de celui dont il clame la paternité à qui veut l'entendre.
 
    La gravité des charges à la base du rejet de Joseph Kabila par le Peuple suffisent amplement pour que la CENI comprenne qu'elle rend un mauvais service à la nation congolaise en tentant de faire réélire ce Président conspué par la République dans sa personne citoyenne.  Dans un aucun pays au monde, on ne fait une propagande électorale avec les moyens de l'État.  Joseph Kabila l'a fait, il ne peut donc pas être reconduit, car l'abus des biens publics et sociaux sont patrimoniaux.  Quiconque s'en sert pour ses besoins personnels est un voleur.
 
III.    L'ORDRE CRIMINEL QUI SIED EN RDC VA-T-IL
         SURVIVRE À NOTRE FORCE SPIRITUELLE ?
 
Mes chers compatriotes,
Congolaises, Congolais,
 
    Le 6 décembre prochain, nous allons, si la victoire du peuple est volée, recommencer pour la troisième fois, avec le même individu, une existence de frustration truffé des nouveaux cauchemar.  Dieu ne nous a pas crées pour vivre ces états psychologiques stressant et dégradant.  Notre grandeur, notre dignité, notre fierté et notre souveraineté ne s'articulent pas en fonction des récidives forcées par ceux qui veulent nous garder aux creux d'un moule de contention comme l'argile du potier à laquelle ce dernier donne la forme de la sculpture qu'il imagine à son gré.  Reprendre une vie nationale de cet inconfort psycho-social et socio-politique est une insulte à notre intégrité humaine, à la démocratie et aux valeurs de systèmes qui tiennent les principes directeurs de droit dans les sociétés institutionnelles politiquement organisées et juridiquement constitutionnalisées. 
 
    En clair, nous rentrons dans l'obscurité en avançant à rebours dans l'anté-histoire.  Nous entrons, sans autre forme de procès, dans la "Caverne de Platon" qui consacre l'enchaînement de notre indépendance dans les cellules de l'esclavage.  Nous sommes un peuple qui apparaît éperdu, c'est comme si nous n'avions jamais eu de "Patrice Emery Lumumba" dans notre passé.  C'est comme si de "Simon Kimbangu", nous n'en avons jamais entendu parler, c'est comme si nous allons continuer à végéter sans jamais avoir du repos dans notre Congo si cher.  Autrement dit, nous allons continuer à errer comme "Caïn" condamné par "Dieu" à vagabonder après l'assassinat de son frère "Abel".  Et quand nous oserons penser que l'on vient nous achever, l'assassin va se complaire à nous déshumaniser davantage au delà de l'infrahumanité qu'il nous a manufacturé comme tenue civile dans le monde.
 
    Pourtant, on nous a déjà volé le 30 juin 1960 notre indépendance dans ses prérogatives.  Le 24 novembre 1965, Mobutu nous a volé notre destin.  Tous les discours que cet homme-là a fait n'était que des textes littéraires sans conséquences pratiques sur le changement de notre condition.  Après 32 ans, nous voilà davantage soumis à une vie de galère comme ces prisonniers que les "Spartiates" mettaient en service pour ramer dans leurs navires de guerres avec des coups de fouets.  Ce traitement-là, Joseph Kabila le sert tous les jours aux Congolais avec sa Police et sa soldatesque qui n'ose pas aller se battre dans l'Est mais qui s'entraîne aux crimes contre l'humanité sur des pauvres populations désarmées.  Mobutu avait dit le 30 juin 1966 ceci :
 
    "D'ailleurs, ce qui a été réalisé jusqu'à présent ne constitue qu'une infime partie de notre programme d'action. La tâche est rude, très difficile ; car, ceux qui ont toujours voulu nous maintenir dans un état de pays à exploiter coûte que coûte, n'ont pas désarmé et entendent empêcher par tous les moyens le redressement de notre pays et son accession à l'indépendance économique. Parce que un homme a parlé de l'indépendance économique du Congo on l'a tué (Lumumba). Parce qu'à notre tour, nous avons dénoncé les abus des monopoles et des groupes d'affaires qui exploitent notre pays ; parce que nous avons décidé qu'au lieu de profiter d'abord aux monopoles étrangers, comme c'est actuellement le cas, les biens du Congo devaient désormais profiter avant tout aux Congolais, ceux pour qui le Congo doit continuer à être traité et exploité comme une colonie éternelle, nous ont brutalement rappelé à l'ordre : leur ordre à eux, en nous condamnant nous aussi.
 
    (...) Les puissances d'argent, insidieusement, hypocritement, veulent maintenir nos populations dans la misère et les exploiter jusqu'à la fin des temps. Puissances d'argent qui font et défont les régimes et qui décident du sort des gouvernants, suivant que ces derniers défendent ou non leurs intérêts au détriment de ceux de leurs peuples.
 
    (...) Est-il besoin de rappeler à nos amis belges que le chaos de 1960 était la conséquence des tergiversations  et atermoiements funestes qui avaient prévalu durant les années antérieures ? Faut-il leur rappeler que pendant qu'il était sage de rechercher des solutions susceptibles de sauvegarder les intérêts de nos deux peuples, pendant qu'il était encore temps de passer des conventions réalistes, certains à Bruxelles ont préféré se moquer des aspirations légitimes du peuple congolais, et de ce fait ont provoqué les incompréhensions dont de nombreux Belges ont été victimes. Actuellement, les mêmes tergiversations et atermoiements funestes ont réapparu à l'occasion du règlement du contentieux. Mais, nous n'avons pas voulu nous laisser embarquer une seconde fois dans le jeu dangereux de certains inconscients de Bruxelles. C'est pourquoi nous avons décidé, quant à nous, de considérer comme clos, à partir de ce jour à minuit, ce contentieux Belgo-Congolais. Source : Discours du 30 juin 1966 à l'inauguration du Monument de l'indépendance devant le Palais de la Justice en face de l'Athénée de Kalina par Mobutu.
 
        Avant de continuer sur les commentaires relatifs aux extraits ci-dessus, je précise que j'étais présent sur place en compagnie de l'Honorable Étienne Tshisekedi, alors Ministre de l'Intérieur entouré du Général Léonard Mulamba et de mon oncle paternel, le Ministre de l'Éducation, Monsieur l'abbé Athanase Ndjadi.  Et, un peu plus loin, le Major André Mpika, alors Lieutenant fraîchement revenu des États-Unis d'Amérique, était aussi sur place, un peu plus loin selon l'ordre de préséance militaire.  C'est pourquoi j'estime qu'il est important à ce que tous les Congolais s'opposent au vol de l'élection d'Étienne Tshisekedi à la Présidence de la République, car il est d'une utilité mnémonique pour ré-ouvrir les dossiers des années '60 et '70 qui n'ont pas été traités et ceux qui doivent être exhumés.  Il n'y a pas meilleur témoin de l'histoire dans les dossiers congolais du premier centenaire qui s'est achevé le 30 juin 2010.  On ne peut pas diriger le Congo sans initier un processus de passation de pouvoirs entre l'ancienne génération et la nouvelle génération.  Ce jour-là fut un peu le sien et Mobutu l'évoqua sans le nommer.  Voici ce qu'il déclaré lors du défilé des premières filles paras de l'ANC :
 
Le Lieutenant Mpika et les premières para,
Le 30 juin 1966, Place Braconnier, Kinshasa
    "Il nous a fallu, enfin, nous atteler à l'émancipation de la femme congolaise. Certes, l'apparition de la femme parachutiste a pu être considérée comme une affaire de prestige ou un acte spectaculaire. Mais pour nous, la parachutiste congolaise est symbole, symbole de ce que peut faire la femme congolaise". Source : Mobutu le 30 juin 1966, inauguration du Monument de l'indépendance, ibid.
 
    Étienne Tshisekedi est très utile par ce temps présent.  Et là-dessus, il ne nous faut pas écouter le chant des sirènes qui s'active à nous distraire devant cette bifurcation de notre histoire, de notre historiologie et de notre devenir qui n'attend que les options que nous allons lui donner pour les prochaines 50 années.  Sur ce sujet, dois-je vous dire que Joseph Kabila est inutile, nul et non avenu.  Le laisser reprendre le pouvoir pour les cinq prochaines années, c'est une profanation de notre histoire et de notre dignité.  Ne vous demandez pas comment j'étais là, mon père était Commandant en second de la ville de Kinshasa.  Ce que je dis rend témoignage à une communication que j'avais faite à un internaute qu'Étienne Tshisekedi je ne peux pas l'insulter, ni dire du mal de lui, c'est mon papa, il m'a amené à l'Église et à la messe quand j'étais jeune.  Et, cependant, je ne m'empêche pas de l'interpeller quand je ne suis pas d'accord avec lui, même à l'internet.  En un mot, cet homme est la personne indiquée pour assumer la présidence de la RDC par cette période.  Pourquoi ?  Parce que il fait partie de cette génération qui connaît les dossiers politiques du Congo de 1960 à aujourd'hui.  Plus que ça, ce n'est une juste qu'il soit Président parce qu'il a gagné les élections que le Pasteur Ngoie Mulunda est en train de lui voler pour installer Joseph Kabila frauduleusement au pouvoir.
 
    Au final, nous n'avons pas pu profiter du Congo pendant 32 années de règne sans partage, les puissances d'argent que Mobutu a accusé sont encore plus présente qu'à l'époque du discours du 30 juin 1966.  Et ce passé que Mobutu a fustigé de grande époque sombre paraît plus éclairée que la réalité de ce jour.  Nous endurons les affres d'une arnaque qui n'a pas que des complices au sein de la CENI, mais du monde entier, surtout le monde capitaliste occidental.  Pourtant, c'est de cet hémisphère que les leçons de démocratie arrivent à profusion pour inciter les Congolais à créer un État de droit, or derrière ce discours, ces pays importent l'anarchie, la dictature et la mort en RDC.
 
    Aujourd'hui, en récapitulant tout ce que je viens d'exprimer, j'affirme que c'est l'ordre criminel qui sied en RDC.  Notre troisième république est l'émanation de "Paul Kagamé", cet homme qui a exterminé plus de "six millions de Congolais".  C'est toujours ce même Président, à travers les ficelles de ses tentacules qui dirige la RDC en s'incorporant dans "Joseph Kabila".  Autrement dit, nous Congolais, nous sommes administré depuis Kigali par celui qui a semé la mort et que la Cour Pénale Internationale ne veut pas poursuivre parce qu'il rend service à ceux qui nous exploitent comme des animaux.
 
    Oserai-je demander à mon peuple de refuser énergiquement de cautionner le mensonge que l'on cherche à nous servir  en écartant purement et simplement le vrai vainqueur des élections du 28 novembre dernier ?  Pourrai-je contre toute attente croire sans raison vraie que mon peuple est devenu lâche à domicile et ailleurs, ou bien dois-je me persuader comme toujours que les miens, mon peuple, a une force morale plus dur que l'airain et l'acier et que pour rien au monde, il ne se laissera pas briser sa fibre patriotique par une violence qui fait la chasse à musculation spirituelle ?
 
IV.    COMMENT COMPRENDRE LA DÉMOCRATIE AMÉRICAIN
        QUE VAUT LE LEADERSHIP DES USA SI KABILA PASSE
 
    Les États-Unis d'Amérique peuvent trahir leur propre discours sur la démocratie si "Joseph Kabila" passe au détriment du Lider Maximo, "Étienne Tshisekedi".  En RDC, depuis cinquante ans, c'est l'Amérique qui mène le jeu officiel au plan du leadership des politiques étrangères  occidentales et dans les coulisses du pouvoir localement.  Les Congolais sont habitués à ces manœuvres parce qu'ils savent que les États-Unis font partie de leurs meilleurs amis préférés.  Il est également de bon ton que l'Amérique se préposition en RDC plutôt que la Belgique qui a un passé colonial au Congo et qui a produit des publications dégradantes sur la personne de l'homme congolais, à savoir "Tintin au Congo" et "Mbumbulu".  Tout naturellement, c'est l'Amérique qui gagne la mise.  Aussi, quand il a été demandé à la Belgique de former les militaires congolais au niveau des techniques de combat les plus récentes des années '60 et de formation d'aviateurs de chasse, Bruxelles à refusé préférant donner une formation classique de l'École Royale des Cadets. 
 
    Mais les Congolais n'ont pas une courte mémoire, ils savent aussi qu'il y a eu des tensions contenues avec Washington à bien des moments de leur histoire.  La mort de "Patrice Emery Lumumba" fait partie de ces chapitres sombres qui ont émaillé les relations diplomatiques et cordiales des USA et le CONGO.  Qu'à cela ne tienne, les Congolais ont toujours réussi à surmonter leurs peines avec l'espoir qu'un jour dans un face à face amicale, entre amis, les deux pays se parleront cordialement de ce qu'ils doivent faire pour améliorer leurs relations et guérir leurs blessures enfouies dans l'âme.  Tout compte fait, les Congolais aiment les Américains et espèrent qu'avec eux, ils noueront des relations plus fortes que celles qu'ils ont tissés jusqu'ici.  Cette confiance-là, c'est le capital qu'il faut préserver pour éviter que l'opinion publique de la RDC ne récriminent sur une ascendance de type oppressante qui se charge de modifier chaque fois que cela plaît à Washington d'obliger les Congolais à agir comme leurs esclaves.  Nous en sommes là aujourd'hui, il n'y pas un seul de mes compatriotes qui ne pensent pas comme j'exprime l'état de nos rapports réciproques, c'est-à-dire États-Unis-RDC.
 
    Mais avant de continuer avec ce sujet, arrêtons-nous un peu pour voir ce qui peut être fait entre le Congo et les États-Unis en matière de coopération élargie.   Disons qu'avec les bonnes relations que l'Amérique a renforcé avec la RDC, il est bon qu'elle s'emploie avec elle à trouver un moyen de créer des Organisations conjointes comme celle qui ont trait en matière de défense nationale, mais chacun gardant la souveraineté dans ses prérogatives.  Il peut jaillir de cette coopération la solution à un type de coopération militaire qui s'apparente à l'AFRICOM sans l'être.  Et dans cet ensemble, les Africains peuvent apporter autant que l'Amérique en s'enrichissant mutuellement, c'est possible.  Dès par cette initiative-là, il renaîtra du froid qui glacifie les Congolais présentement une grande chaleur amicale, celle qui mettra fin à l'impression d'humilier les Congolais pour l'avantage du Rwanda. 
 
    Car, là-dessus, Kigali ne s'est jamais excusé pour les morts qu'il a semé au Congo à partir des problèmes de sa propre société interne.  Et le Président de la RDC est un transfuge de ces groupes armées, prolongement du FPR, déversés en RDC.  Au sujet de la coopération militaire, les États-Unis et la RDC peuvent créer une "Conférence Internationale Militaires" avec Siège à Kinshasa, ce n'est pas nouveau puisque "George Bush senior", en 1965 avait ouvert l'antenne de la CIA Afrique Centrale à Léopoldville.  Donc l'expérience est là. 
 
 
    Revenons au sujet brûlant.  Par ces jours qui passent, il est important, pour l'image des États-Unis en RDC, que Washington se montre juste et bienveillant avec Kinshasa.  En fait, ce n'est là qu'une fidélité à l'amitié les deux peuples des deux rives de l'Atlantique dont les affinités sont bien plus anciennes que la colonisation belge.  Les Présidents américains ont commencé à s'intéresser aux Congolais au XIX ième siècle à l'époque de la Conférence de Berlin :
  1. Chester A. Arthur ;
  2. S. Grover Cleveland ;
  3. Théodore Roosevelt ;
  4. Woodrow Wilson ;
  5. Franklin Roosevelt ;
  6. John F. Kennedy ;
  7. Lyndon B. Johnson ;
  8. Richard Nixon ;
  9. Ronald Reagan ;
  10. George Bush père et fils (tous anciens Kinois).
    Pour que la Belgique de Léopold II jouisse d'une reconnaissance internationale dont elle a bénéficiée dans le dossier du Congo à la Conférence de Berlin, il a fallu que les États-Unis les soutiennent.  C'était l'appui de deux Colonels Ministres américains.  Strauch et Stanford sont ceux qui ont reconnu l'emblème bleu étoilée de l'Association Internationale du Congo (AIC).  Mais celui qui fut témoin avant ces deux officiers ministres à la conception de ce drapeau du Congo de ce XIX ième siècle et qui sera ensuite celui de l'État indépendant du Congo, c'est Monsieur Herridge.  Ce passé d'une longue relation entre les États-Unis et le Congo n'est pas un simple détail de l'histoire qu'il faut escamoter à cause de la faiblesse de la RDC actuelle. 
 
    Les élections qui viennent de se dérouler au Congo appelle à une plus grande prudence des États-Unis dans ce qui sera servi au peuple comme résultat des derniers scrutins.  Il est faux de penser que Tshisekedi sera contre les Américains, sa première expérience comme "Recteur" de l'École Nationale de Droit et d'Administration (ENDA), il l'a faite avec une Fondation américaine, sans doute "Rockefeller", celle qui a financé la construction de l'ENDA.  Tous les finissants allaient faire leur stage en Californie, aux USA.  DOnc, la Maison Blanche peut compter avec celui-ci si ses votes ne sont pas volés à la CENI.  Et c'est cela qui risque d'arriver.
 
    L'Administration Obama devrait prendre les distances avec ceux qui peuvent l'induire en erreur.  Cette erreur que j'évoque, Bill Clinton l'a commise, il a mis à feu et à sang le Congo et a, hélas, inauguré le cycle des violences que la RDC vit aujourd'hui.  Pour chapitre, tout Congolais est au courant et, dans l'opinion publique, on se dit qu'il faille que la Maison Blanche ouvre son cœur à l'amour des peuples pour ne pas imposer sa vision dans ce qui paraît maintenant comme une "Décision du Bureau ovale", lequel est soupçonné par les Congolais comme étant le "Maître d'œuvre" de la décision d'imposer Joseph Kabila au pouvoir.  Les élections qui viennent d'avoir lieu ne donne nt pas beaucoup de chance à Joseph Kabila de les gagner, car sur une base statistique élémentaire de la géographie des provinces, les mouvements d'intention des votes sont à la faveur d'Étienne Tshisekedi dans cinq anciennes des six provinces, et ce schéma statistique s'énonce comme suit :
 
Approche appréciative des électeurs potentiels
entre Étienne Tshisekedi et Joseph Kabila

Étienne Tshisekedi

Joseph Kabila

Kinshasa : acquis à Tshisekedi

Kinshasa : hostile à Kabila

Bas Congo : acquis à Tshisekedi

Bas-Congo : hostile à Kabila

Équateur : acquis à Tshisekedi

Équateur : hostile à Kabila

Kivu : acquis entre Kamerhe, Kabila, Tshisekedi

Kivu : acquis entre Kamerhe, Kabila, Tshisekedi

Katanga : pas favorable à Tshisekedi

Katanga : acquis à Kabila

Kasaï : acquis à Tshisekedi

Kasaï : acquis à Tshisekedi

Bandundu : partagée entre Tshisekedi et kabila

Bandundu : partagée entre Tshisekedi et kabila

 
 
    Qui onnaît le CV de Joseph Kabila lui qui dit avoir étudié à l'Université de Washington ?  Il est impossible avec ces indices d'intentions de vote que Joseph Kabila batte Étienne Tshisekedi, ce n'est pas possible.  Il faut maintenant éviter que les Congolais puisse avoir l'impression d'être les "Dindons de la farce" des Compagnies américaines et autres françaises et belges que d'aucuns considèrent au Congo comme la source de leurs malheurs.  Les Congolais ont des dossiers qui relatent ce que l'Administration Clinton a fait dans leur pays et qui a fait des millions de morts dont Human Right Watch et International Refugee Committee ont dénoncé en premier.  Pour être conséquent avec ce que je rapporte en évitant der faire un exposé théorique sans preuve.  Et celle qui s'exprime, c'est Madame Emma Bonino, l'ancienne Commissaire Européenne aux Affaires Humanitaires.  Voilà un détail d'une documentation des actions de l'Administration Clinton contre un pays amis qui n'a jamais fait partie de l'Axe du mal contre les États-Unis :
L’implication des États-Unis
 
Les États-Unis ont longtemps gardé le silence sur les massacres et éludé d’importantes questions telles que le nombre de réfugiés au Congo après novembre 1996 et le rôle des troupes rwandaises dans les forces de l’AFDL. Pendant toute cette période, les gouvernements rwandais et ougandais n’ont cessé de démentir que leurs soldats combattaient au Congo, déclaration trompeuse que les États-Unis n’ont pas mise en doute publiquement. Comme d’autres en Europe, les États-Unis savaient dès le départ que le Rwanda et l’Ouganda avaient envoyé chacun au moins mille hommes pour appuyer Kabila. Mais, pendant des mois, ils ont continué à soutenir que l’AFDL était une force purement congolaise.
 
L’étendue du soutien politique, économique et militaire, qui ne fait plus l’ombre d’aucun doute, apporté par les États-Unis au Rwanda est allé bien au-delà d’un entraînement militaire «modérés, inoffensif et gentil», selon Vincent Kern, secrétaire adjoint à la Défense, enfin obligé d’admettre, le 4 décembre 1996, l’implication "gentille !"de son pays dans le conflit zaïrois. Des témoins, à Kinshasa et à Goma, ont signalé à IRW et à la FIDH qu’ils avaient vu des soldats américains sur le territoire congolais à différentes reprises entre novembre 1996 et août 1997. Un des témoins, qui a une grande expérience militaire, a signalé avoir vu les Forces spéciales de l’armée américaine en uniforme dans les villages de Walikale et Kanyabayonga au Nord-Kivu, le 23 et 24 juillet 1996, accompagnant les troupes ougandaises dans la zone de Ruwenzori au Congo et encore pas plus tard qu’en août 1997."
 
Emma Bonino : Les États-Unis ont menti, les autres aussi
Répondant à l’interview de la revue courante, La Vie, voici ce qu’elle dit :
 
Pour la première fois, l’implication voire la complicité des États-Unis est dénoncée nettement dans ce rapport ?
 
C’est la première fois car, jusque-là, on a préféré hypocritement ignorer une implication qui durait depuis le début des hostilités, en octobre 1996. Dès le début, les États-Unis ont menti quand ils disaient ignorer tout des plans d’attaque du Rwanda contre les camps des réfugiés au Zaïre. La force multinationale aussi, qui devait intervenir dans la région des Grands-Lacs où se trouvaient les camps, a finalement décidé de ne rien faire, disant que tous les réfugiés étaient rentrés au Rwanda. Autre mensonge. Je l’ai dit à l’époque ouvertement et personne ne m’a crue pendant des mois. D’où l’utilité importante, voire nécessaire de ce rapport.
 
Comment jugez-vous le comportement des Nations-Unies dans ce drame ?
 
Je trouve très dangereuse leur perte de crédibilité. Les humanitaires doivent de plus en plus hurler vers les Nations-Unies : vous êtes des cyniques indifférents. Les humanitaires en sont réduits, aujourd’hui, à faire de l’humanitaire à géographie variable. Au Congo, c’est Kabila qui décide et impose les endroits où les organisations humanitaires peuvent se rendre : «Vous n’allez pas au Kivu, dit-il, mais à Kinshasa parce qu’il y a des réfugiés qui arrivent en masse». Je trouve cela inacceptable d’un point de vue politique. C’est sûr qu’il y a des besoins urgents à Kinshasa et si votre but est d’aider les gens, on va naturellement le faire. Mais ce modèle de l’humanitaire à géographie variable va faire boule de neige. Ce qui se passe actuellement au Rwanda, au Sud-Soudan où Action contre la faim vient d’être expulsée pour des prétendues raisons de sécurité. Le fait de laisser les régimes locaux nous dire "où aller, pour quoi faire, pour combien de temps", est une violation dramatique des conventions humanitaires internationales. Déjà, dans la région des Grands-Lacs au Congo, l’espace humanitaire n’existe plus. Et les Nations-Unies ne réagissent pas, ne garantissant pas notre liberté d’intervenir. À force, nous allons "culpabiliser les victimes".
 
Finalement, au génocide perpétré par les Hutus au Rwanda en 1994, a succédé deux ans plus tard le génocide des réfugiés civils hutus par les tutsis congolais et rwandais ?
 
Exactement. Et je me demande jusqu’à quand notre sentiment de culpabilité collective, parce qu’on n’a pas su, voulu ou pu prévenir le génocide de 1994, va servir de laisser-passer pour d’autres crimes aussi horribles que les précédents. Source : Voici, tiré de l’hebdommadaire la Vie, n0 2722, du le 30 octobre 1997, une série d’extraits de plus accablant, intitulé successivement : Propos recueilli par GILBERT Perrin.
    L'Amérique n'a pas besoin de haïr Étienne Tshisekedi, elle doit écouter la voix des Congolais telle qu'elle récrimine la sortie à compte goûte des résultats que la Commission Électorale dite Indépendante est en train de déverser sur la collectivité nationale.  Il est également prudent que les États-Unis se souviennent que leurs personnalités, tant au niveau de l'Ambassade qu'au niveau de la MONUSCO sont impliquées dans le processus électoral de la RDC.  Il faut craindre que Washington soit accusé de conflit d'intérêt.  Même si les Congolais sont pauvres, cette accusation-là a des conséquences sur plusieurs paliers, même ceux des Présidentielles prochaines.  Pourquoi ? Parce que les discussions du Congrès sur la façon dont l'Amérique s'est impliquée en RDC durant les élections du 28 novembre 2011 peuvent déménager sur le terrain de campagne un peu comme on vient de le voir avec le candidat "Herman Cain" chez les Républicains.  C'est un dossier tout à fait autre aux propos de campagne qui a court-circuiter sa présence dans la course des primaires, en jour du 3 décembre 2011.
 
V.    PRÉPARONS-NOUS À DÉFENDRE NOTRE VICTOIRE
       AVEC LA DERNIÈRE FORCE ET DERNIÈRE ÉNERGIE

 

Mes chers compatriotes,
Congolaises, Congolais,
 
    Il y a dans l'air la lourdeur d'une perversion qui fait du chemin avec les bagages des élections du 28 novembre dernier.  Il importe à chaque Congolaise et Congolais de se préparer à rejeter ces mensonges que l'on nous infuse par toutes les voies de communication possible.  Pendant que nous déplorons cela, notre collectivité est polluée des ondes de communication subtile émise par les canaux extra-sensoriels subliminaux et télépathique.  La conséquence à cette pollution d'ondes cérébrales suggestives, c'est le risque de nous voir imposer sans que l'on enregistre aucune réaction de notre part par ceux qui s'infèrent dans notre réalité pour nous subjuguer par la sorcellerie d'une psychanalyse hors faculté de médicine et de psychiatrie.
 
    Préparons-nous à refuser cette entremise paranormale pour empêcher la consécration de cette conspiration des puissances qui nous vendent une "Démocratie avariée" surtout commerciale avec des mots qui plaisent à caresser le rêve de la liberté.  Nous les Noirs, nous n'avons jamais cherché la liberté au sens des Occidentaux, car cette liberté-là, nous l'avions toujours.  C'est l'Esclavage et la déportation des Noirs vers d'autres ailleurs par des bateaux qui venaient d'Espagne, du Portugal, de France, de Grande Bretagne et d'Amérique que nous avons perçu la liberté, la vraie.  Aucun livre d'explorateurs ou de soi-disant explorateur ne contient un récit qui raconte une Afrique précoloniale avec des bâtisses comme prison.  Rien de tout cela n'a été notre lot.  Notre liberté nous l'avions perdu pour travailler à la prospérité de l'Occident.  Aujourd'hui, avec le traficotage des élections en RDC, comme un seul homme, disons non à l'arnaque.
 

    Ne craignons pas la mort et tout ce qui nous effraie à perdre notre capital le plus cher, la vie.  Dans la notion occidentale, la liberté se nourrit du sang humain.  Nous n'avons pas besoin de déclencher la mort des autres pour nous libérer, nous devons seulement refuser d'être enchaîné par les mensonges, la subversion, la gabegie et la peur.  Dès lors, plaçons au-devant de nous un Congolais ou une Congolaise de notre choix pour lui faire jouer le rôle bouclier de Front de refus positionné comme de barrage à toute atteinte de notre liberté et notre souveraineté nationales.  Levons-nous et opposons un non catégorique au résultat que l'on nous balance.  En Haïti, les architectes manufacturiers des chefs du Tiers-Monde ont reculé lorsque le peuple descendant de "Toussaint Louverture" a réclamé le vote intégral de son candidat musicien, lequel est aujourd'hui, celui qui préside aux destinées de son pays

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