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Elections 2011: A lire et relire plutôt deux fois qu'une !

(Rolain MENA)

10 QUESTIONS A HONORE NGBANDA (Apareco Février 2011)


Honoré Ngbanda aura été le Congolais qui s'est investit dans le réveil de la conscience de ses compatriotes avec des moyens modernes notamment le website aparecordc.org.

 L’épreuve de force entre «Kabila» et

Monsengwo serait-elle déjà engagée ?

 

Tu as dit: «tolérance zéro»?

 Un réseau de clergés recrutés pour déstabiliser et neutraliser l’Archevêque de Kinshasa avant les prochaines élections présidentielles

« Quelqu’un de très proche de «Joseph Kabila» a fait une réflexion qui a retenu mon attention », nous a dit notre correspondant, un jeune cadre haut placé dans les services de renseignements à Kinshasa : «Kabila est décidé à appliquer, dans le cadre des prochaines élections présidentielles, son fameux principe de tolérance zéro qu’il n’a su appliquer dans les autres secteurs de la vie publique. Il est décidé à appliquer ce principe à la lettre, jusqu’au bout, et rien ne l’en dissuadera», a-t-il lancé pour entamer ses confidences. Ne comprenant pas ce que la «tolérance zéro» venait faire dans le processus électoral, mon interlocuteur poursuivit en guise d’explication :

«Pour les élections de 2006, Kabila estime qu’il avait été contraint de subir des attaques, des injures, des humiliations de toutes sortes de la part de ses adversaires politiques et de la population congolaise, particulièrement kinoise. Mais cette fois-ci, pour les élections de 2011, son mot d’ordre est de tolérance zéro! Nous avons reçu au niveau des services des instructions formelles: il faut baliser le chemin et éliminer, par tous les moyens, tous les obstacles humains et matériels sur la route de la réélection du rais!».

Pour réaliser ce programme, il a procédé à une large répartition de tâche : son entourage politique est chargé d’éliminer tous les obstacles juridiques du processus électoral pour que ce dernier soit totalement en sa faveur, et de créer suffisamment d’embûches permettant en revanche d’éliminer ou de paralyser tout adversaire réputé dangereux pour sa réélection. Quant aux services spéciaux, ils ont été particulièrement chargés de nettoyer la Société civile et les ONG de toutes les personnalités hostiles à la réélection du boss. Des moyens financiers colossaux sont débloqués pour atteindre rapidement tous les objectifs avant la fin du mois de Mars prochain, nous a confié notre correspondant. Ainsi, nous dira-t-il, dans le cadre des services spéciaux, nous avons un «gros poisson» à neutraliser : C’est le Cardinal Monsengwo qui préoccupe au plus haut point le « rais » parce qu’il risque de mobiliser l’Église catholique et de la dresser contre «JOKA» (lisez «Joseph Kabila»).

 Monsieur l’abbé Yves Coco, chancelier de la Cathédrale notre Dame du Congo à Lingwala recruté par «Kabila» !

 Notre interlocuteur qui est, vous vous en doutez bien, un patriote de la 5^e colonne évoluant dans l’entourage de «Kabila», nous a décrit le long et difficile processus d’achat de conscience parmi les abbés, les curés, et même certains évêques qui ont été approchés et dont certains ont accepté «l’offre» pour collaborer avec le pouvoir dans le but de «neutraliser» le Cardinal Monsengwo. Des sentiments de frustrations dus aux ambitions, des rivalités séculaires entre prêtres et évêques, la cupidité légendaire de certains congolais…. sont autant d’armes utilisées pour recruter ces hommes en soutane. Parmi les nombreux noms des taupes repris sur la liste qui nous a été remise par notre source, nous avons enquêté et vérifié, preuves à l’appui, les cas d’un évêque et quatre abbés dont nous taisons encore les identités à ce niveau, pour ne pas gêner la suite de notre enquête. Ces cinq religieux, tous proches du Cardinal Monsengwo (du moins en apparence) sont formellement recrutés par les services de «Kabila» et utilisés par eux pour parvenir à «neutraliser» le dangereux Archevêque. Parmi tous les membres de ce vaste réseau dont nous communiquerons au Cardinal les identités complètes pour sa sécurité, il y a un cas que nous avons décidé de révéler  publiquement, pour prouver la véracité des informations livrées par notre source. Il s’agit du cas de Monsieur l’abbé Yves Coco, ancien Vicaire de la Paroisse Saint-Charles Lwanga de Bandal, et qui fut naguère nommé Chancelier de la Cathédrale Notre Dame du Congo à Lingwala par l’Archevêque Monsengwo. Le choix de cet abbé par les services de «Kabila» est dû au fait qu’il est parmi les «hommes de confiance»  du Cardinal. Bien plus, il serait même son propre parent à lui. Son neveu! Mais ne dit-on pas que le ver qui ronge le fruit est toujours dans le fruit ? Les bantous disent aussi qu’un sorcier ne peut atteindre sa victime s’il ne dispose pas d’un complice au sein de sa propre famille.

Mais selon notre source, par son empressement «Kabila» a lui-même « tué » sa poule aux œufs d’or en lui demandant «un peu trop» en échange des «libéralités» lui octroyées. Quand il paie, Kanambe devient très exigeant pour le résultat, semble-t-il. Ainsi, sous la pression des agents des services spéciaux qui le «traitaient», Monsieur l’Abbé Coco qui concélébrait avec le très sulfureux Abbé Malu-Malu la messe commémorative du héros Patrice Lumumba le 17 janvier dernier, a été contraint de lancer dans son homélie des appels politiques en faveur de «Joseph Kabila» pour les prochaines élections. Une imprudence qui lui coûta chère. Car elle déclencha l’ire du Cardinal Monsengwo qui lui demanda de déposer immédiatement sa démission pour avoir entravé délibérément les consignes de neutralité vis-à-vis de tous les partis politiques quels qu’ils soient. L’Église doit demeurer au milieu du village. Notre source nous a confirmé que Monsieur l’Abbé Yves Coco avait reçu en effet une enveloppe spéciale de « Kabila » peu avant la date du 17 janvier.

Par ailleurs, L’œil du Patriote continue  à mener ses investigations sur la longue liste que nous a communiquée notre source contenant les noms des taupes au sein de l’Église catholique. Il en sera de même des autres «serviteurs de Dieu» au sein des églises confessionnelles et dites indépendantes. Nous avons pu déjà confirmer la qualité de taupe de plusieurs personnes reprises sur la fameuse liste concernant l’entourage du Cardinal Monsengwo. C’est dans ce contexte que nous avons vérifié auprès des responsables de la Cathédrale Notre Dame les détails concernant le dossier de Monsieur l’abbé Yves Coco, et ils nous ont confirmé son limogeage ainsi que ses aveux lors d’un conseil familial. Mais l’abbé Coco  n’est que le sommet de l’iceberg qui se cache au sein de ces religieux. Les jours qui viennent nous réservent certainement d’autres surprises.

En attendant l’aboutissement de son enquête, L’œil du Patriote tient à relever une fois de plus, la manifestation de la détermination de l’imposteur rwandais Hyppolite Kanambe d’éliminer de son chemin toute personne qui osera se dresser contre son schéma de la mascarade électorale. Le Cardinal Laurent Monsengwo qui a eu le courage de dénoncer haut et fort le tripatouillage de la constitution par Hyppolite Kanambe avait signé par ce geste son arrêt de mort, tout comme ce fut le cas de son illustre prédécesseur le Cardinal Frédéric Etsou qui dénonça en 2006 courageusement la fraude électorale orchestrée par «Kabila» et l’Abbé Malu-Malu. Seulement, Hyppolite Kanambe a oublié un détail important : s’il a eu facilement le Cardinal Etsou, c’est parce qu’il n’était que pasteur. Tandis que le Cardinal Monsengwo n’est pas qu’un simple prélat d’Église, en plus de son parcours religieux très élogieux, l’homme est un vieux routier des sérails politiques de la RDC, capable de flairer le danger à distance!

Pendant que plusieurs « vuvuzelas »  au service de notre imposteur national se sont vite mobilisés depuis ces dernières heures pour crier à la manipulation autour de cette affaire, chacun a compris que ces congolais égarés sont dans leur rôle car leur salaire de collabos en dépend : « Kabila » ne les paie pas pour dire la vérité! C’est donc comme le diable dans un bénitier qu’Hyppolite Kanambe  alias « Joseph Kabila » et ses collabos s’agitent aujourd’hui. Leur stratégie de la terreur pour intimider les congolais et les faire taire ne fonctionne plus, depuis quelques mois les scandales s’enchainent les uns après les autres à leur encontre et révèlent à tous, chaque jour un peu plus, le véritable visage de ces êtres démoniaques qui ont pris possession des institutions congolaises au sommet de l’État.

 Mais comme dirait mon voisin de gauche: « Tel est pris qui croyait prendre! »