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les News d'Afrique et du Monde

Les étudiants de Goma refusent 500 US$ d’Evariste Boshab

13 Février 2011 , Rédigé par digimobile Publié dans #news

Celui qui est le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo aura connu et subi l’un des durs coups de son histoire. Evariste BOSHAB séjourne, en effet, en ville de Goma depuis dimanche où il préside le conclave du PPRD. 

Il est en effet difficile de le croire. Apparemment, il net vrai l’adage qui dit : tel père, tel fils. Comme son parrain, le président Kabia, même Monsieur Boshab a pris l’habitude de partager de l’argent, des largesses.

Le cas le plus récent est celui de Goma, le mercredi 9 février 2011. En effet, dans une rencontre avec la crème intellectuelle, les étudiants de la ville de Goma, Monsieur Evariste BOSHAB, pensant faire la générosité, s’est proposer d’offrir 5OO$ à ces étudiants venus l’écouter. 

Conscient du rôle qui doit être le leur en cette période où la Rdc doit prendre son destin à main, les étudiants de la ville de Goma ont refusé cette somme modique de 500$. Sans doute les étudiants ont compris que ce pays ne doit pas être construit sur des petits cadeaux. 

En fait, leur logique est claire et simple. Certains individus ne doivent pas prendre l’habitude de vider les caisses de l’Etat, brader les fonds du pays et les distribuer alors qu’il y a tant des problèmes qui demandent l’attention des politiques congolais. 

Il faut dire ici que personne ne pourrait se permettre de toucher ou prendre l’argent des mains de Evariste BOSHAB, au regard de son passé, très honteux.

D’abord quand il était directeur de cabinet du Président Kabila, les congolais avertis n’ont jamais oublié les sommes faramineuses sur l’énergie électrique de la Rdc estimées à des millions des dollars qu’il avait détournés même s’il n’a jamais été l’objet d’aucune poursuite judicaire.

Ensuite l’on se rappellera de l’épineuse question qui a déchiré l’assemblée nationale en mars 2009 quand la majorité au pouvoir voulait à tout prix se débarrasser de Vital Kamerhe qui devenait de plus en plus gênant pour eux qui commençaient à servir leurs inserts personnels en lieu et place des intérêts du peuple.

 

Ici encore il y a beaucoup à dire et à redire. Nous en voulons pour preuve les récentes révélations troublantes faites par le site wikileaks. A en croire ce site qui cite William Garvelink, ambassadeur des Etats-Unis en Rdc à l’époque, le président Kabila a exercé une forte pression et versé des pots de vin pour faire partir Kamerhe du perchoir de l’assemblée nationale. Son péché était d’avoir critiqué l\'entrée des troupes rwandaises dans l\'est de la RDC lors d\'une opération conjointe avec l\'armée congolaise.

 

Selon cet ambassadeur américain, le président de la république a versé 200 milles dollars à chaque membre du bureau de l’assemblée pour qu’ils quittent leurs fonctions et entraînent le départ de Vital Kamerhe.

 

Maintenant que toute la vérité est connue, ceux qui veulent éradiquer la corruption n’ont pas réussi à bannir ces pratiques de leur comportement, du moins les étudiants de la ville de Goma auront compris la vraie réalité.

 

Des dirigeants sont devenus des voleurs qualifiés dans ce pays qui voudrait repondre aux aspirations de ses populations. « Le pays est en proie à une crise économique sans précédent. Les prix des produits et services subissent une augmentation scandaleuse sans que l’état n’intervienne, mettant ainsi en mal le panier de la ménagère. La stabilité du cadre macro économique n’est valable que sur papier, alors que la réalité est tout autre. Le sociale de la population est sombre, alors qu’on lui avait promis une année du social.

 

Le pays est miné par les antivaleurs, alors que la gestion de la chose publique exige un certain nombre de principes qu’édicte la morale pour ne pas entraver son action. Au Congo, les antivaleurs sont devenues des règles de conduite, des dirigeants qui excellent chacun dans l’exercice du mal. Parmi ces maux ; nous citerons la corruption, le mensonge, le viol, le détournement des deniers publics.

 

La corruption est devenue systémique et a atteint des proportions jamais égalées plaçant notre pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Elle se pratique au grand jour pour acheter un poste, une faveur et même pour faire passer une décision d’état. Devant ce fléau qui gangrène notre société, la justice congolaise parait impuissante et complice. De ce fait, le Congo est devenu un terrain propice au blanchiment des capitaux d’origine douteuse, rien qu’à voir les constructions des immeubles qui poussent à travers nos villes sans que leurs promoteurs ne justifient l’origine de leurs avoirs. 

Le mensonge ; on ment à longueur de journée, les medias tant publics que privés sont utilisés à ces fins. A certains ministres on attribuerait le prix Nobel du mensonge et de la désinformation qu’ils se sont illustrés dans des informations contradictoires au point de désorienter la population qui ne croit plus aux versions officielles. L’intolérance ; jamais dans ce pays on a poussé l’intolérance à ce point. 

On assiste à un terrorisme d’état dans l’administration et les entreprises publiques car on oblige les agents de l’Etat d’adhérer au parti politique du pouvoir au risque d’être renvoyé du service. C’est tout simplement scandaleux. Le non respect des libertés des peuples et violation des droits de homme, là encore le pouvoir en place excelle par le musellement et arrestation des membres de l’opposition politique ; des journalistes et de défenseurs des droits de l’homme qui ne sont pas épargnés » 

On a vu Kamerhe brutalement menacé à Goma, les jeunes patriotes du parlement debout de furu pour s’être opposé à la révision constitutionnelle, bref, il y a plein d’exemple. 

D’ailleurs certains jeunes partis au conclave du PPRD à Goma se disent déçu. Nombreux voudraient démissionner et s’engager désormais sur la voie de Vital Kamerhe. Ils auront compris sans doute que dans ce pays ceux qui disent la vérité passent pour des bêtes à immoler. 

En tout cas le moins qu’on puis dire c’est que les actions actuelles du président Kabila ne sont que des simples et pures tâtons. Aussi longtemps qu’il décidera de faire route avec des gens dont les places se trouvent dans des prisons pour des dégâts commis à la république, tel Evariste Boshab, le général Bosco accusé par la cour pénale internationale des crimes de guerre et crime contre l’humanité et qui, visiblement, agissait sous l’autorité du Président Kabila de qui, il bénéficie d’ailleurs d’une protection, il y a lieu de dire que de la même manière JP BEMBA est poursuivi pour des crimes commis par ses hommes, de même KABILA pourra répondre pour des crimes, massacres au Nord et sud kivu et en province orientale, crimes attribués à ses subalternes et amis.

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