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les News d'Afrique et du Monde

Manipulation : Personne ne menace l’opposition

3 Février 2011 , Rédigé par digimobile Publié dans #news

*L’opposition veut jouer au martyr. Incapable de se faire entendre, elle se sert de certaines Ong et d’une certaine presse internationale comme béquilles
*La révision de la loi électorale qui aurait pour but de revoir l’âge des candidats à la présidentielle afin d’éliminer Etienne Tshisekedi de la course, relève de la manipulation et de l’intox. La grande stratégie de l’opposition, c’est de démontrer que le pouvoir en place la martyrise. Dans l’opinion congolaise, l’opposition voudrait faire valoir l’adage selon lequel « on ne jette des pierres que sur l’arbre qui porte des fruits ». C’est le sens de toute la campagne autour de Vital Kamerhe qui aurait été empêché de parler à l’Est de la Rdc. C’est aussi le sens du bruit sans fondement selon lequel, le pouvoir en place, après avoir obtenu la révision constitutionnelle, s’emploierait maintenant à réviser la loi électorale pour revoir l’âge des candidats.
L’opposition utilise la même stratégie. Il avait suffi que soit envisagée la possibilité de révision constitutionnelle pour qu’elle crie sur tous les toits que le pouvoir était prêt à réviser les articles verrouillés dont celui sur le mandat du Chef de l’Etat. C’était question pour l’opposition de toucher à la corde sensible de la communauté internationale compte tenu de la charge émotive que l’on met dans cette affaire de mandats infinis des chefs d’Etat. Actuellement, il est connu qu’après la révision constitutionnelle qui réduit le nombre de tours du scrutin présidentiel, il faut à tout prix réviser la loi électorale pour l’adapter à cette donne. C’est une évidence. Le reste n’est que spéculation. Il est également vrai que pour des raisons qui tiennent, des voix se sont élevées pour démontrer l’importance de changer le mode de scrutin aux législatives. Le débat est informel à ce sujet. Aucune option claire n’a encore été prise.
Révision de l’âge des candidats ?
Au lieu de discuter sur ces vrais sujets, l’opposition trouve l’intérêt à spéculer sur le sujet qui n’est évoqué par personne. C’est dans ce cadre que l’on parle de la révision de la loi électorale dans le but de revoir l’âge des candidats à la présidentielle. Comme cette opposition réfléchit en fonction des individus, elle voit la majorité tailler la loi électorale à la mesure de Etienne Tshisekedi.
Ce genre de mensonge politique a fait la fortune de Tshisekedi face à Mobutu. Ce sera un coup d’épée dans l’eau avec Joseph Kabila. La première stratégie qui consistait à accuser le pouvoir de chercher à exclure l’Udps du processus électoral, a été déjouée. Le notaire de l’Hôtel de ville a notarié les statuts de l’Udps en dépit du fait que le groupe Belchika avait déjà notarié les statuts du même parti. Cela fera désormais jurisprudence, mais, c’est important que l’Udps perde sur le terrain plutôt que dans le bureau. Personne n’exclura Etienne Tshisekedi de la course présidentielle. Il n’a jamais connu ce que c’est une vraie élection multipartite. C’est un novice en la matière. Il faut lui en donner l’occasion. Il en sera ainsi des autres candidats, sauf pour ceux qui auraient maille à partir avec la justice.
L’opposition est consciente qu’en jouant elle-même la partition, elle ne sera pas entendue. Mais elle est consciente qu’il existe des Ong qui, apparemment, sont exemptées de toute moralité et par conséquent, peuvent mentir, transformer leurs hallucinations en vérités. Leurs élucubrations étant bien consommées à l’extérieur, elles servent de béquilles à cette opposition. Asadho, un machin sans moral
Lorsque l’Asadho qui n’a pas encore fini d’accuser le gouvernement congolais de vendre de l’uranium à la Corée du nord et à l’Iran, veut démontrer que les opposants seraient brimés, elle aligne des faits qui ne sont pas d’actualité d’abord et ensuite qui n’ont aucun lien avec le gouvernement. Ailleurs, les Ong, devant un fait, comme une réunion non tenue, investiguent et trouvent de vraies raisons et de vrais coupables pour leur faire des recommandations. Les Ong congolaises, elles, se contentent des déclarations politiques sans preuves. Sur Kamerhe empêché de parler à Goma ou à Bukavu, non seulement l’Asadho ne présente aucune enquête, mais aussi porte des accusations sur base des aprioris.
José Makila a été empêché à Mbandaka par son parti politique le Mlc, on s’attend à ce que l’Asadho accuse le gouvernement. A propos de Vital Kamerhe, supposons qu’il ait eu maille à partir avec le parti dont il est dissident, en quoi cela concerne-t-il le gouvernement ? Comme on le voit, l’Asadho vit encore à l’époque du Parti-Etat. A propos de la réunion manquée du Grand Hôtel, on peut se poser beaucoup de questions. On a dit que cette réunion prévue au GB, concession de la famille Bemba, aurait capoté parce que la police aurait investi les lieux. Curieusement, la même opposition a choisi 24 heures après, de se réunir au Grand Hôtel qui appartient à l’Etat. Qu’à cela ne tienne, on se demande sur base de quelle logique l’Asadho croit-elle seulement aux accusations de l’opposition et non aux explications du gouvernement.
Un tissu de mensonges
On ne voit pas ce que le gouvernement pouvait dire d’autre au sujet de cette réunion. Pour quelle raison le gouvernement l’interdirait-il sachant que l’opposition la tiendrait ailleurs ? La preuve, c’est que cette réunion s’est tenue dans la rue et le gouvernement n’est pas tombé. Lambert Mende a raison lorsqu’il dit :  « Je suis choqué devant un tel tissu de mensonges. Lorsque les partis de l’opposition veulent intervenir à l’hôtel, ils reçoivent en bonne et due forme l’autorisation. Mais, ils ont un problème commercial avec l’hôtel qui, pour des raisons de sécurité ou techniques - on a parlé je crois du courant électrique - on leur a refusé l’accès de la salle. Alors, je suis très étonné que l’Asadho, sachant cela, veuille porter cela sur le gouvernement ». Cette Ong n’a même pas cherché à poser des questions aux responsables de l’hôtel, parce que c’est facile pour elle d’accuser le gouvernement. Diomi, un cas d’école
L’Asadho parle également du cas Diomi. Etonnant qu’elle ait oublié le cas du député Martin Mukonkole. Encore une fois, elle fait des déclarations politiques en lieu et place d’une enquête sérieuse. Il nous revient pourtant de source de l’immigration angolaise que le candidat malheureux à la présidence de la République, Diomi Ndongala, s’était présenté à un poste frontalier où les services congolais lui ont fait voir que ses documents n’étaient pas en ordre. Mais, Diomi a tenu à contourner les services nationaux d’immigration. Il a utilisé une autre voie pour entrer en Angola. De l’autre côté de la frontière, il est pris par les services angolais qui l’ont ramené au point de départ. Les services congolais sont étonnés de voir Diomi arrêtés par les services angolais alors qu’on l’avait prévenu et on pensait qu’il était allé se mettre en ordre.
Il nous revient que Diomi n’acceptant pas de se faire reprocher cette faute grave, est passé aux voies de fait sur un agent qui a porté plainte pour coups et blessures volontaires. Pour l’Asadho, Diomi avait respecté les droits de l’homme en rouant des coups à un agent en plein exercice de son travail. Pour l’Asadho, par le seul fait d’être opposant, Diomi ne peut plus être justiciable. Le Congo est vraiment tombé très bas pour mériter tels charlatans qui se font passer pour la voix autorisée en Rdc. Toute personne réfléchie devrait se poser la question de savoir quel intérêt aurait le gouvernement à empêcher Diomi Ndongala à faire la politique. Son parti politique est inexistant, sinon seulement sur Hinterland. Lui-même, après avoir obtenu 0,5% des suffrages exprimés à la dernière présidentielle, s’est essayé comme dirigeant sportif. Après, il n’est plus ni visible ni audible. Qui chercherait à tirer sur un corbillard ? L’Etat de droit selon l’Asadho
On ne sait pas quel Etat de droit préconise l’Asadho qui « a demandé au président de la République qu’il puisse faire libérer tous les opposants politiques qui sont en prison aujourd’hui, et, au gouvernement congolais, d’assurer la sécurité des membres de l’opposition et de leur permettre de tenir leurs réunions et manifestations publiques conformément aux prescrits de la Constitution ». Sieur Jean Claude Katende est plein de confusion en tête. Ce qui est grave pour un défenseur des droits de l’homme. Peut-il dire quel opposant est en prison pour ses opinions politiques ? Il ne peut pas démontrer également que le gouvernement empêcherait l’opposition à organiser ses activités.
A ce sujet, l’Asadho est un vrai machin dont se sert malheureusement une certaine presse cliente qui confond des époques pour voir Joseph Kabila ressembler à Mobutu. En vérité, on en veut à Joseph Kabila parce qu’il refuse de ressembler à Mobutu en refusant d’engager des millions pour taire une certaine presse qui, pourtant, n’a plus rien à dire. L’argent, Joseph Kabila en a besoin pour les cinq chantiers. La presse nationale joue bien son rôle sans tabous au point de faire le malheur d’une certaine presse internationale qui doit ce qu’elle est, à l’argent des dictateurs africains.
L’Avenir
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