Peu importe la manière, Kabila doit partir!

Le message est clair!
 

Il n’est pas facile d’être citoyen de la République Démocratique du Congo. On est chaque fois écartelé entre le réel et l’impossible, entre la richesse potentielle et la pauvreté ambiante. Entre temps, en 50 ans d’histoire (s’il ne faut retenir que la RDC comme Etat-Nation), les Congolais n’ont pas encore pu choisir leurs dirigeants et voir ceux-ci rencontrer ses revendications légitimes. Kasa-Vubu a dirigé la RDC à une époque où les enjeux de la guerre froide le dépassaient énormément, Mobutu installé justement au nom des enjeux de la guerre froide, a passé 32 ans au pouvoir pur servir les intérêts occidentaux et se servir lui-même pour asseoir son pouvoir autocratique. Un vent venu l’Est africain a amené LD Kabila. Ce dernier a sous-estimé la détermination de ses parrains issus du capitalisme sauvage. Dès qu’il a voulu revoir les termes de leur deal, il y avait une file d’attente pour le liquider. Sa mort a fait entrer le RDC dans un profond tunnel duquel elle espère désespérément de sortir. L’ovni du 26 janvier 2001, un illustre inconnu se présentant au nom de Joseph Kabila, puis Joseph Kabila Kabange plus-tard, a depuis cette date réussi brillamment une seule chose : asseoir son pouvoir sur toute l’étendue de la RDC, un pouvoir autocratique, sanguinaire qui ne tolère ni la contradiction, ni le respect des doits et libertés publics.

Cela fait maintenant 5 ans que ce site a vu le jour. A l’poque quand nous avons créée site, notre vœux était clair : Kabila doit partir! Ce site web s’était donné come objectif ne rassembler toutes les informations, tous les scandales liés au règne sans partage de Joseph Kabila. Grâce aux informations d’autres organes de presses (papier ou électronique), Kdp a pu montrer sur la face d monde la vraie face du pouvoir kabiliste. Pour peu qu’on s’intéresse à la RDC, quand on navigue sur Ie net, personne ne peut dire qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe en RDC! C’est l’unique but de ce site. Ce n’est pas avec un site web qu’on peut faire Kabila du pouvoir. Nous sommes les premiers à le savoir et c’est la raison pour laquelle nous avons toujours encouragé toutes les actions menées sur le terrain en RDC pour déloger l’imposteur qui règne en maître absolu sur la RDC.

Malheureusement, quand on observe notre peuple sur terrain, il est plus animé par ce qu’il veut que par ce qu’il ne veut pas. Le Congolais de base ne dit pas non aux politiciens véreux qui viennent le corrompre à longueur de journée avec des miettes. Dès qu’il ya à boire et à manger, ou un peu d’argent, un tipoy est vite confectionné et le chant « Nzambe aponi yo » est vite entonné. Là où d’aucuns verront la manifestation de la pyramide des besoins d’Abraham Maslow, d’autres diront que nous avons un peuple amorphe qui ne sait pas dire non. L’éducation est nécessaire…

Depuis quelques jours, tout le microcosme politique congolais est en ébullition. Les élections présidentielles, promises par la défunte CEI (Commission Electorale Indépendante) doivent avoir lieu cette année si tout va bien. Sur les médias publics ou ceux financés par Joseph Kabila et sa clique, il ne se passe pas un jour sans voir le PPRD et ses alliés de l’AMP en campagne. Ils vont partout, même dans les villages non visités depuis 2006 et amènent tous un présent de la part de l’autorité morale. Leur message est clair : Nous vous amenons ces cadeaux en échange de votre vote pour l’unique candidat que l’AMP soutient…

En même temps, l’opposition affute aussi ses armes. Etienne Tshisekedi assure à qui veut l’entendre que la prochaine bataille électorale est celle de sa vie. Vital Kamerhe, le tout nouvel ex laudateur de Joseph Kabila ne mâche pas ses mots : il veut devenir Calife à la place du calife!
Or pour gagner, la dernière révision constitutionnelle commandée par Joseph Kabila impose un exercice de taille à l’opposition congolaise : Se rassembler autours d’un nom à présenter pour que le tour unique ressemble à une vraie lutte entre le pouvoir et l’opposition. C’est encore ici une occasion en or donnée à l’opposition congolaise de montrer sa maturité et vrai volonté d’apporter une alternance en RDC.

Quand à Kdp, notre position est claire : Nous ne croyons pas que ces élections apponteront un changement à la tête de la RDC tant tout est mis en place pour que seule Joseph Kabila gagne. Kabila a verrouillé plusieurs niveaux du processus pour s’assurer une victoire certaine :
- Une infiltration des sujets Rwandais à l’Est de la RDC sous couvert du rapatriement des réfugies congolais, un enrôlement massif à l’Est et bâclé à l’Ouest ;
- Une CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) acquise à sa cause comme jamais avec le pasteur Ngoy Mulunda;
- Une police, des services de renseignement, et une armée politisée et programmé à réprimer tout ce qui n’est pas Kabiliste;
- Des cours et tribunaux plus que jamais acquis au président autorité morale

Bref, même si la majorité glissent des bulletins de vote avec un nom autre que celui de Kabila, il faudra encore empêcher Ngoy Mulunda de le proclamer vainqueur. Si vous passez cette étape, il pourra tours introduire un recours à sa cour suprême, et si rien ne va toujours, c’est l’armée qui décidera du futur de ce pays.

Malgré tout cela, si nous avons une opposition déterminée et que les Congolais votent pour un changement, la victoire programmée de Joseph Kabila aura un goût amer, la protestation d’un scrutin volé sera au rendez-vous et pourra constituer le déclic nécessaire à son départ définitif. C’est ici l’occasion pour nous de rappeler à tous que Kdp n’a pas d’exclusive, peu importent les moyens, nous serons toujours derrière toutes les personnes qui luttent pour un changement à la tête de la RDC. Notre soutien ne sera jamais aveugle et sans réserve, mais au moins nous nous abstiendrons à fouiller dans le passé de ceux qui sont passé avec armes et bagages de notre côté, surtout dans un pays comme la RDC où ce n’est pas donné à tout le monde de quitter la mangeoire nationale et rejoindre les rangs de la majorité brimée et affamée. 10 années c’est trop, et ce n’est pas le moment de se tromper d’adversaire!