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les News d'Afrique et du Monde

La CEI en panne d’argent !

3 Décembre 2010 , Rédigé par digimobile Publié dans #news

506 bureaux supprimés au Kivu

*Ça sent déjà mauvais, dans la révision du fichier électoral. Il y a panne d’argent à la CEI. Cette institution d’appui à la démocratie vient de prendre une décision lourde de conséquence pour les électeurs et qui, incontestablement, ne manquera pas d’avoir des répercussions sur le taux de participation aux élections à venir. De même que sur le nombre de sièges. Il nous revient que sur les 792 centres d’inscription qu’il y avait en 2005 dans la province du Nord-Kivu, 506 viennent d’être supprimés. Les 286 centres maintenus, indique-t-on, ont été répartis dans les groupements, chefferies et communes des six territoires et trois villes de cette province de l’Est de la RD-Congo. A en croire le Coordonnateur du Bureau provincial de la CEI Nord-Kivu, M. Kasereka Ngalyavusa, ces nouvelles dispositions sont liées aux contraintes financières qui se posent au niveau national. ‘‘Nous sommes conscients de ce défi de
distance, mais que voulez-vous ? Le Gouvernement est limité par les moyens. Un kit, c’est autour de 4.000 dollars américains. Nous ne devons travailler qu’avec ce que nous possédons…’’, a-t-il précisé. Des réactions fusent. Des inquiétudes planent. ‘‘Une personne faisait 500 mètres pour aller se faire enrôler. Cette fois-ci, cette personne risque de parcourir 4 Kilomètres, voire une journée. Ça devient une deuxième raison de découragement de l’implication des citoyens dans le processus électoral’’, a laissé entendre un responsable d’une Ong locale.
Ça sent déjà la panne d’argent à la Commission Electorale Indépendante. Cette institution d’appui à la démocratie vient de prendre une décision lourde de conséquence pour les électeurs et qui, assurément, ne manquera pas d’avoir des répercussions sur le taux de participation aux élections à venir.
Au Nord-Kivu, en effet, la CEI vient de réduire sensiblement le nombre de centres d’inscriptions des électeurs, en cette phase de révision du fichier électoral où les politiques appellent plutôt à une mobilisation tous azimuts des électeurs.
Il nous revient que sur les 792 centres d’inscription qu’il y avait en 2005 dans la province du Nord-Kivu, 506 viennent d’être supprimés sur l’ensemble du territoire de cette province de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les 286 centres maintenus, indique-t-on, ont été répartis dans les groupements, chefferies et communes des six territoires et trois villes de la province.
Des réactions
Des réactions fusent déjà de partout.
Des politiques tout comme des membres des Ong estiment qu’une telle réduction doublée d’une répartition inéquitable des centres d’inscription n’est pas de nature à faciliter la tâche aux électeurs.
A Walikale, par exemple, un grand territoire de plus de 20.000 kilomètres carré, la CEI n’a laissé que 16 centres d’inscription, soit une moyenne d’un centre pour 1250 Kilomètre carré.
‘‘Une personne faisait 500 mètres pour aller se faire enrôler. Cette fois-ci, cette personne risque de parcourir 4 Kilomètres, voire une journée. Ça devient une deuxième raison de découragement de l’implication des citoyens dans le processus électoral’’, a laissé entendre un responsable d’une Ong.
Des contraintes financières
A en croire le Coordonnateur du Bureau provincial de la CEI/Nord-Kivu, M. Kasereka Ngalyavusa, ces nouvelles dispositions sont liées aux contraintes financières qui se posent au niveau national.
‘‘Nous sommes conscients de ce défi de distance, mais que voulez-vous ? Le Gouvernement est limité par les moyens. Un kit, c’est autour de 4.000 dollars américains. Nous ne devons travailler qu’avec ce que nous possédons. Alors sur le terrain, nous sommes en train de voir où placer les centres pour que tout le monde puisse y accéder’’.
Contradiction
Il y a une véritable contradiction qui s’observe sur le terrain. Le Chef de l’Etat, en visite dans le Kasaï- Oriental, sur la nationale n°2, a invité les notables songye qu’il a rencontrés au Pont Nvunayi, à sensibiliser la population afin qu’elle s’enrôle massivement en vue d’accomplir son devoir civique, celui de désigner ses représentants dans différentes institutions de la République.
A Gemena, dans la province de l’Equateur, les notables de ce chef-lieu du District du Sud-Ubangui ont demandé au Chef de l’Etat de plaider en faveur de l’augmentation du nombre de centres d’inscriptions, pour permettre au plus grand nombre de s’enrôler. Mais, voilà que la CEI, pour des raisons évidentes, réduit le nombre de centres d’inscription.
Des inquiétudes
Cette réduction plus que significative de centres d’inscription suscite déjà des inquiétudes dans certains milieux. Si un tel mouvement, soutient-on, se faisait dans la quasi-totalité des provinces de la République, il y a fort à parier que cela donne lieu à de longues files des requérants et puisse décourager les plus impatients. Et que dire des personnes âgées qui doivent parcourir des Kilomètres pour aller s’enrôler ? Surtout lorsqu’on sait que l’opération est totalement à refaire. Le doute est permis.
La Prospérité

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