SSEMBLEE PROVINCIALE DE KINSHASA: LA DEMOCRATIE A TRIOMPHE

ASSEMBLÉE PROVINCIALE DE KINSHASA : LA DÉMOCRATIE A TRIOMPHE

Pourchassés par la police, les élus de Kinshasa ont finalement tenu leur plénière dans le couloir du Palais du Peuple. Se basant sur l’article 6 alinéas 2 de leur règlement d’ordre intérieur qui stipule  qu’en cas d’empêchement et dans les conditions exceptionnelles, le bureau peut décider du lieu qui abritera leurs travaux .

 

Pourchassés par la police, les élus de Kinshasa ont finalement tenu leur plénière dans le couloir du Palais du Peuple,se basant sur l’article 6 alinéas 2 de leur règlement d’ordre intérieur qui stipule  qu’en cas d’empêchement et dans les conditions exceptionnelles, le bureau peut décider du lieu qui abritera leurs travaux. Encadrés par les jeunes du « RAJOC », les députés provinciaux ont élu mercredi sur l’esplanade du Palais du peuple (le siège du Parlement) son nouveau président provincial en la personne de Joseph Malungeni Makengo, celui-ci remplace à la tête de l’organe délibérant de la ville de Kinshasa Roger Nsingi désavoué par l’ensemble de membres de cette Assemblée pour incompétence.

En outre, les membres de l’Assemblée provinciale accusent M. N’Singi de s’être rapproché du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a affirmé Martin Fayulu, membre de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

Sur les 48 membres que composent l’assemblée provinciale de Kinshasa, 33 ont voté pour Joseph Malungeni Makengo, candidat unique à ce poste et soutenu par le Mouvement de Libération du congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba.

Certains députés nationaux présents dans le couloir notamment Jean Lucien Bussa, Lissanga Bonganga, Médard Luakabwanga ont salué la détermination des élus de Kinshasa qui ont corrigé la trajectoire de la dérive. La démocratie étant le pouvoir par le peuple, pour le peuple, ils estiment qu’une institution démocratique a été empêché de faire sont travail.

Avant de se rendre au Palais du peuple pour cette élection, les députés provinciaux ont été victimes de la répression d’interdiction de la Police nationale congolaise sur ordre du procureur général de la République. Ils ont d’abord été interdits d’accès à leur siège habituelle du collège boboto, dans la commune de la Gombe où se tiennent régulièrement les plénières de l’assemblée provinciale de Kinshasa.

Ensuite ils ont été chassés du ministère des Affaires Étrangères où ils comptaient tenir cette élection.

Yves KONGOLO.