Mon frère, l'Afrique-là, c'est un pays, deeh !

[Diriger un pays est tout sauf un métier pour amateurs intérimaires et à mi-temps. Au Togo le fils Eyadema a bien du mal. Dernière épisode : une fausse équipe nationale jouant un match international contre la(vraie) sélection nationale du Bahreïn, pour 200 000 USD encaissés par l'ex-sélectionneur et sess comparses. bgm]

L’entraineur Tchanilé Bana à l’origine du match Togo Bahreïn suspendu pour trois ans

APA-​Lo­mé (Togo) Le co­mi­té in­té­ri­maire de la Fé­dé­ra­tion to­go­laise de foot­ball (FTF) a sus­pen­du di­manche pour trois ans l’en­trai­neur de l’équipe na­tio­nale lo­cale du Togo, Tcha­ni­lé Bana, à l’ori­gine du match entre une fausse équipe na­tio­nale to­go­laise et Bahreïn le 7 sep­tembre der­nier, a ap­pris APA au­près de l’ins­tance di­ri­geante du foot­ball to­go­lais. 

Il est in­ter­dit de toute ac­ti­vi­té re­la­tive au foot­ball pour une pé­riode de trois ans, pour avoir pris l’ini­tia­tive du match contre le Bahreïn « sans l’ac­cord ni l’adhé­sion du co­mi­té de suivi de la FTF », in­dique la fé­dé­ra­tion to­go­laise.

Le monde spor­tif to­go­lais a été sur­pris d’ap­prendre la tenue d’un match in­ter­na­tio­nal ami­cal de foot­ball entre l’équipe na­tio­nale de Bahreïn et des faux « Eper­viers », ame­nant les au­to­ri­tés to­go­laises à vou­loir faire toute la lu­mière sur cette af­faire afin que les res­pon­sables soient sanc­tion­nés.

Une fausse équipe du Togo a été battu par 3 buts à 0 mardi 7 sep­tembre 2010 alors que les Eper­viers qui avaient joué sa­me­di 4 sep­tembre à Ga­bo­rone face au Bots­wa­na en éli­mi­na­toire de la Coupe d’Afrique des Na­tions (CAN) 2012, étaient sur le che­min du re­tour à Lomé le même jour via Jo­han­nes­burg et Accra.

Tcha­ni­lé Bana, qui n’en est pas à son pre­mier for­fait, a été déjà sus­pen­du le mois der­nier, par le mi­nis­tère des Sports, de l’en­ca­dre­ment tech­nique de l’équipe du Togo pour avoir conduit une for­ma­tion qui a par­ti­ci­pé du 26 juillet au 3 août au Caire en Egypte à un tour­noi sans l’ac­cord des au­to­ri­tés.