Production record du cuivre, soit 100 mio Usd de redevance en 2015

La RDC projette une production record du cuivre fin 2010, qui renoue avec celle des années 1980 ; la redevance minière passera ainsi de 3 millions Usd à 100 millions Usd à l’horizon 2015.

La RDC projette une production record du cuivre fin 2010

Kinshasa, 24/08/2010 / Economie

Cette production record, qui renoue avec celle des années 1980, aura notamment comme conséquence la redevance minière passera de 3 millions Usd à 100 millions Usd à l’horizon 2015.

La production du cuivre métal atteindra fin 2010, 450.000 tonnes et celle de cobalt avoisinera les 60.000 tonnes ce qui augure d’une ère radieuse. Ces chiffres ont été atteints uniquement dans les années 1980. Pour noter le chemin parcouru jusqu’à ce jour, il y a lieu de noter que dans les années 1990, la production du cuivre a chuté au point de se situer à dix tonnes par an et à 700 kg pour le cobalt et nulle pour l’or.

Les chiffres contenus dans un document produit par le cabinet du ministre des Mines précise que subséquemment à ces réalités positives, la redevance minière passera de 3millions USD à 100 millions USD à l’horizon 2015.

Et la nouvelle dynamique du secteur minier dans la réalisation des infrastructures de base qui conduit à coupler les projets d’infrastructures sur la base du modèle chinois, est une avancée notable dans la politique du gouvernement dans le secteur minier.

En outre, l’engagement du gouvernement à susciter l’accroissement de la valeur, ajoutée des produits miniers, gage du développement irréversible du secteur, a amené le ministre des mines à prendre plusieurs mesures tant dans le secteur cupro-cobaltifère, stannifère et diamantifère, notamment l’interdiction des exploitations d’achats de coltan et de la cassitérite et leur accompagnateurs en entité de transformation, ainsi que, la mesure de désoxydation de diamants bruts avant leur exportation.

 Ces membres, selon la source constituent un signal fort dans l’engagement du ministre des Mines à faire du secteur minier un véritable porteur d’espoirs. Ainsi, en termes de contribution à la formation du produit intérieur brut (PIB), le secteur minier a vu sa quote-part s’accroître jusqu’à atteindre 80% dans les années 80 avant de régresser. Néanmoins, elle a quand même connu une augmentation de 30 à 40% respectivement pendant les années 2002 à 2009. La question fondamentale est celle de savoir si cinquante ans après l’indépendance, le secteur minier demeure toujours porteur d’espoirs. Dans l’état actuel des choses, le secteur minier congolais reste encore prometteur d’espoirs, car sur la superficie totale de 2 345 000 Km2 du territoire national, le domaine minier concédé représente à peine 34%.

 Les réserves géologiques dont dispose le pays sont encore immenses et insuffisamment explorées. A ce sujet, il y a lieu d’observer que le potentiel des réserves minérales selon des études, 60.449 tonnes de cuivre, 4.920.060 tonnes de cobalt 9.000.000 de tonnes de manganèse, 140.000.000 de carats de diamant, 1229 038 tonnes d’or, 4055403 tonnes de zinc entre autres. Ces chiffres ne tiennent pas compte des substances minérales pour lesquelles il n’existe pas de projets de mise en valeur à court et moyen termes, notamment le fer et le nickel-chrome.

Quant aux projections de production à l’horizon 2015 telles qu’annoncées par différents projets, elles atteindront 1.940 600 tonnes de cuivre, 165.300 tonnes de cobalt, 13 tonnes d’or, 35.150.000 carats de diamant, 20.000 tonnes de cassitérite, 77200 tonnes de zinc, 500 tonnes de coltan, 1.200 tonnes de wolframite et 500 tonnes d’argent. Les perspectives heureuses qui se profilent en faveur du secteur minier pour le bien-être du peuple congolais ne seraient effectives, selon la source, que si les ressources issues de l’exploitation minière sont gérées de manière transparente et rationnelle, ce qui implique l’apport de tous, gouvernés et gouvernants dans la refondation d’un Congo plus beau qu’avant. Cinquante après l’indépendance, le secteur minier demeure stratégique et une vache laitière pour les Congolais.

Par conséquent, sa gestion exige une attention soutenue. C’est ce qui a justifié la promulgation de la loi du 11 juillet 2002 portant code minier, et du Décret du 06 mars 2009 portant règlement minier. A ce jour, on a enregistré 58 entreprises minières, 4.008 permis de recherche, 422 permis d’exploitation, 15 permis d’exploitation des rejets, 649 autorisations de recherche des produits de carrières, 231 autorisations d’exploitation des produits des carrières et deux autorisations d’exploitation des carrières temporaires.